Le futur peut-il influencer le passé ?
- [Yashar-Ël: Φᵢ(K)∝A(t)]~>
- 4 avr. 2018
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 8 avr. 2018

Afin de répondre a cette question, quelque peu étrange, Je vais expliquer et utiliser des concepts complexes de physique quantique, accrochez-vous bien, c'est parti !
1. La superposition :

C'est probablement l'un des concepts les moins instinctifs qui soient.
Les mathématiques quantiques nous permettent de calculer certaines fonctions tel que la fonction d'onde (Ψ) qui détermine la probabilité d'une particule élémentaire de se localiser à un endroit ξ à un instant ΐ.
Pourquoi avons nous donc besoin d'une telle fonction ?
Puisque dans le contexte quantique, une particule élémentaire insécable peut se trouver à deux endroits à la fois, même si la distance qui les sépare est immense !
De plus, le principe d'incertitude d'Heisenberg démontre qu'il nous est impossible de déterminer avec précision la localisation et la vélocité d'une particule élémentaire simultanément, si nous connaissons l'un, alors l'autre nous sera nécessairement précisément indéterminée.
Albert Einstein appelait cela le "champs fantôme".
Pourquoi donc ?
Car, et c'est là que les choses se corsent, l'observation (ou la conscience) créent partiellement la réalité !
En effet, en état de superposition, une particule élémentaire se trouve à la fois partout et nulle part!
La localisation ne sera déterminée que suite à une observation consciencieuse.
En d'autres termes, la réalité n'est rien d'autre qu'un code mathématique qui permet une multitude de possibilités, mais lorsque nous l'observons, nous implémentons de fait ce code et lui donnons une réalité concrète, faisant ainsi s'écrouler la fonction Ψ.
2. L'intrication quantique :

Deux particules élémentaires de matière peuvent s'échanger de l'information, même si celles ci se trouvent être extrêmement éloignées, l'information passe de façon instantanée !
Cela signifie donc que l'information voyage, au travers d'un trou de vers, ex-Universum, en dehors de l'Univers et y retourne afin de délivrer son message.
3. L'interférence :

Comme son nom l'indique, l'interférence quantique consiste en l'interférence d'ondes qui se produit lorsque deux ondes se percutent et se "gênent" mutuellement.
Afin d'imager cela, imaginez vous devant une étendue d'eau, vous avez deux pierres en mains et vous décidez de les lancer simultanément dans l'eau, au bout d'un moment, les fluctuations occasionnées par votre geste interfèreront l'une avec l'autre, les vaguelettes entreront en collision.
4. L'oscillation quantique, je l'appel la fonction ♀ "la fonction féminine" (lol).

c'est lorsque une particule élémentaire oscille entre deux états, elle n'arrive pas à se décider quel état lui correspond le plus à un instant ΐ et oscille de l'un à l'autre.
Voilà, je vais enfin pouvoir commencer à répondre !
Nous somme en 1927 à Bruxelles, le congrès Solvay est ouvert et rassemble la fine fleur des plus grands scientifiques de l'époque, dont les mythiques mathématicien Albert Einstein et physicien Niels Bohr.
Les deux tentaient de savoir si l'Univers est régi par le hasard ou pas.
Lorsque Bohr stipulait que tout n'était que hasard dans le contexte quantique, Einstein rétorquait que "Dieu ne joue pas aux dés", Bohr avait l'habitude de lui répondre "mais qui es-tu donc pour dire à Dieu ce qu'Il doit faire ou pas ?"
La réponse :

Afin d'y répondre, nous devons nous intéresser aux mathématiques quantiques et particulièrement à la fonction Ψ* (la fonction d'onde).
*https://fr.wikipedia.org/wiki/Fonction_d%27onde
Le mathématicien anglais Tomas Young avait imaginé un dispositif afin de déterminer si la matière était faite de particules (corpusculaires) ou bien d'ondes.
Ainsi, nous pourrions enfin réponse à la fameuse question.
Le dispositif :
Un projecteur capable de projeter un photon (un par un), une plaque photographique et une plaque noire dans laquelle se trouvent deux fentes, que nous nommerons S1 et S2.
L'idée consiste à savoir si le photon (particule élémentaire de lumière) passe par la fente S1 ou par la fente S2.
Il s'avère que si nous ajoutons un dispositif d'observation avant le passage dans les fentes, le photon devient corpusculaire et passe par l'une des deux fentes, mais si nous n'observons pas à l'aide d'un instrument de mesure, le photons passe simultanément par S1 et S2, donc sous forme de d'onde et interfère même avec lui-même !
Donc, l'observation va déterminer si le photon sera concret ou dans ce fameux "champ fantôme " d'Einstein.
Maintenant, si nous plaçons le dispositif d'observation après le passage via les fentes, donc entre les fentes et la plaque photographique, bien que le photon soit passe par S1 et S2 simultanément sous forme d'onde (car il n'y avait pas d'observation avant les fentes), au moment de l'observation, le photon se transforme instantanément en particule corpusculaire !
Cela signifie que le photon, après avoir "compris" qu'il était observé après son passage par les fentes, s'est envoyé l'information dans le passé afin de s'informer du dispositif d'observation !!!
Cette démonstration fut reproduite des milliers de fois, avec de nombreuses et de diverses particules élémentaires, allant même jusqu'à des molécules entières !
Reste à comprendre le processus et s'en servir.
Selon une nouvelle théorie, les rêves prémonitoires serraient le résultat du même procédé.
ιħ ( d/dt ) | ψ(t)] = Ĥ | ψ(t)]
Bonnes vacances !

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