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- [Yashar-Ël: Φᵢ(K)∝A(t)]~>
- 23 mai 2018
- 8 min de lecture
Dernière mise à jour : 31 mai 2018

Motivation :
Ainsi que le tristement célèbre Chef de la propagande Nazie, Josef Goebbels, le disait :
Nous ne voulons pas convaincre les gens de nos idées, nous voulons réduire le vocabulaire de telle façon qu’ils ne puissent plus exprimer que nos idées.
Nous vivons dans une époque où les définitions des mots et des idées ont tellement été déformées et falsifiées qu'il devient impossible de discerner vraiment ce qui se trame sous nos yeux ébahis.
Afin de pouvoir comprendre les Mécanismes et les dispositifs mis en place par le système, nous allons devoir plonger, pour un instant, dans le passé afin de saisir le sens premier des mots que nous employons aujourd’hui par le biais de la sémantique et de leur étymologie, nous allons comprendre par qui et pourquoi les définitions ont été déformées et même falsifiées.
Les nouvelles définitions nous embrouillent l'esprit et nous enferment dans une spirale infinie de dissonances cognitives successives qui finissent par nous faire pénétrer dans les geôles de la pensée unique et du solipsisme.
Ces mêmes néo-définitions constituent les outils adéquats afin de formater nos biais cognitifs via l'explosion de nos émotions ( images fortes et autres ) et programmer nos paradigmes via la répétition incessante de fausses définitions et informations, jusqu'à ce que la grande majorité de la population finisse par prendre partie pour l'agresseur plutôt que pour l'agressé, ainsi que l'a si bien résumé Malcolm X :
Si vous n’êtes pas vigilants, les médias arriveront à vous faire détester les gens opprimés et aimer ceux qui les oppriment.
Tout comme vous, je fus formaté dès mon enfance par le système " éducatif " qui, à coups d'heures de cours et d'examens, m'a inculqué l'inculture et m'a appris à tolérer l'intolerance envers les libertés cognitives ou toute autre façon de concevoir le monde, tout autre paradigme non-conforme à celui du système, cette pensée unique qui nous engloutit du berceau au tombeau et qui finit par faire de nous des cons-formés.
Les clefs de comprehension :
1. Religions
avant de nous intéresser à la définition d'origine de la notion de religion via son étymologie et sa sémantique, nous allons nous intéresser à la définition qui nous a été enseignée à l'école.
Selon cette nouvelle définition, une religion constitue une " relation " entre l'Homme
( au sens large ) et une divinité, ou plusieurs.
Qui a falsifié cette définition et pourquoi ?
Comme nous le savons tous, le christianisme pretend être basé sur la Torah, or, il s’avère qu'il existe une incoherence inhérente à l'idée même de religion car, la Torah ne s'adresse jamais aux religions, mais toujours aux peuples, et un peuple en particulier, le peuple d’Israël.
Ainsi, ce problème restait insoluble tant que la définition des religions restait inchangée , lorsque nous aurons pris connaissance de la définition originale, tout nous semblera plus clair.
Non content d'avoir falsifié la définition de la religion, le Vatican procéda à un subterfuge supplémentaire, afin de pouvoir s'approprier le texte de la Torah, il créa alors la " théologie de la substitution ", où, avec la nouvelle définition, il devient possible de substituer un peuple par une religion!
Après avoir vu pourquoi et par qui la notion de religion fut redéfinie, intéressons nous à la définition d'origine.
Regardons de plus près l'étymologie du mot " religion " :
Du latin "religāre ", qui signifie " lier ", " attacher " ou " relier ".
la définition d'origine : une religion constitue un ensemble de croyances, impossibles à démontrer et très souvent liberticides qui relie entre eux des gens qui, hormis les croyances religieuses qu'ils partagent, n'ont absolument aucun lien ni rien en commun.
Ainsi, l'adhesion à une religion consiste à rejeter son identité nationale et à adopter à la place les préceptes et les croyances de la religion.
Pour ceux qui voudraient un petit exemple afin de mieux comprendre:
Quel est le lien, hormis celui des croyances religieuses, entre un français converti à l'islam et un chinois converti à l'islam ?
Il est même possible qu'il ne s'agisse pas de la même version de cette religion !
Une notion supplémentaire serait à même de nous éclairer encore d'avantage sur la notion de religion. Par definition, les religions se moquent éperdument des frontières nationales, alors qu'une nation se définit, entre autres, par son territoire national, c'est d'ailleurs l'une des multiples raisons qui font que les notions de peuples et de religions sont antinomiques.
En suivant la definition d'origine des religions, voila qu'apparaîssent pléthore de religions jusqu'alors inaperçues.
En voici quelques exemples :
l’hédonisme.
le nihilisme.
le maternalisme.
le mercantilisme.
l’athéisme.
le créationnisme.
le darwinisme.
l'individualisme.
l'humanisme.
l’égalitarisme.
le féminisme.
le consumérisme.
l'épicurisme.
.
.
.
la liste peut s'avérer extrêmement longue !
La définition d'origine ne contient en aucune façon la nécessité d'une divinité dans l'ensemble des croyances. Si, jusqu’alors, nous ne connaissions que les religions théologiques, nous connaissons désormais les religions athéologiques, ces dernières constituent la grande majorité des religions qui existent aujourd'hui dans le monde.
2. Nations ( Peuples )
La notion de peuple fait également partie de celles qui sont les plus détournés et falsifiées de l'Histoire. Si de nos jours la notion de peuple se réfère simplement à un " sentiment d’appartenance ", la notion de peuple, à l'origine reçoit une connotation hautement spirituelle que nous verrons par la suite.
De nos jours, même cette définition est devenue obsolète, en effet, si un chinois se réveil un matin et " se sent français ", même en se référant à la nouvelle définition, il manquerait à Mr. Tchong la citoyenneté, autrement dit, les papiers. C'est ainsi que les notions de " citoyen " et plus tard de " droit du sol " firent leur apparition.
Cette nouvelle définition constitue, avec celle des religions, les coups les plus mortels assénés aux peuples de la Terre.
Je ne dis pas que la notion de citoyenneté est mauvaise ou qu'elle constitue une erreur, bien au contraire, mais le fait d'avoir, il n'y a pas si longtemps, amalgamé les notions de nationalité et de citoyenneté a fini par priver de toute profondeur et toute logique l'idée de la nation, du peuple et l'a destituée au rang de simple formalité administrative, tout comme l'est devenue celle de citoyenneté.
Mais alors, quelle est donc la véritable définition d'un peuple ?
Avant de répondre à cette incroyable question, je voudrais vous citer la Torah sur le sujet:
Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi.
En se référant à cette notion de " familles " pour parler de peuples, la Torah nous donne la définition originelle.
Ainsi, le peuple est en réalité bien d'avantage qu'un " sentiment d'appartenance " ou qu'une histoire de papiers, la notion de peuple n'a pas non plus de lien avec l'endroit où l’individu voit le jour ( " droit du sol " ), mais avec le droit du sang, qui lui ne constitue pas qu'une construction sociale à but hautement lucratif, contrairement au " droit du sol ".
Dévoilons maintenant la définition originale d'un peuple "
Peuple : groupe d'individus disposant d'un certain nombre de critère :
1. Une histoire commune.
2. un idiome commun.
3. une culture commune.
4. une origine commune.
5. un patrimoine génétique commun.
6. un paradigme spirituel commun.
7. une source spirituelle commune.
8. un territoire national commun d'origine.
Tout groupe d'individus ne disposant pas de la totalité des critères précités ne constitue pas un peuple.
Il existe donc une difference fondamentale et irréductible entre les Peuples et les religions.
3. Spiritualités
La société nous "enseigne" que la spiritualité constitue une forme de comportements "pieux" en rapport avec une religion. Ainsi, les religieux constitueraient les individus les plus spirituellement élevés de la planète ( lol !!! ).
Si on se réfère à l’étymologie du mot "spirituel", nous voyons surgir une toute autre definition, la spiritualité correspond en fait à l'esprit au sens transcendantal du terme.
l'essence du vivant et de la conscience. Si on développe la définition Toraïque de la spiritualité, on arrive à la description suivante :
La spiritualité constitue le continuum de la réflexion humaine, de l'ensemble des connaissances humainement perceptibles dans une morale authentique. Le spirituel peut donc être associé à une science métaphysique, à la fois en accord avec la science moderne ( authentique, non religieuse ou/et politisée ), à la fois ayant ses propres axiomes, ses propres raisonnements et ses propres aboutissants. Une forme de science occulte qui peut-être accessible à tous ceux qui sont allés au bout de leurs possibilités de comprehension sous-jacente à leurs capacités. Afin de pouvoir progresser dans la spiritualité, il faut au préalable avoir une morale authentique ( pas pour tous les avis ) mais surtout une certaine maturité intellectuelle. Evidemment, il existe de nombreuses formes d'intelligences, ainsi, la spiritualité peut prendre un certain nombre de formes et de paradigmes.
Ainsi, une fois de plus, la spiritualité constitue un concept diamétralement opposé au concept de religion. En effet, si la religion nous empêche de raisonner, de réfléchir et substitue le cogito par le credo, la spiritualité ne peut s’atteindre que par la réflexion et l'intelligence, ainsi que l'expliquera le Docteur de la Torah ,le Rambam, dans son ouvrage du "guide des égarés". Le Rambam ira jusqu'à affirmer que certains philosophes grecs étaient arrivés à la limite de la prophétie grace à leur niveau intellectuel!
Indubitablement, une fois de plus, la religion ( Vatican ) n'est pas étrangère à cette falsification et redefinition du terme. C'est en trompant le Monde que les religions permettent aux dictateurs en tous genres de fédérer les esprits faibles au delà des identités nationales ( de natures spirituelles ) et de constituer des outils idylliques de manipulation des masses.
4. Citoyenneté
Tout comme les autres définitions, celle de la citoyenneté aussi s'est vue falsifiée plus d'une fois au cours des époques et en fonction du paradigme des dirigeants.
DE nos jours, selon la définition admise par le monde Occidental en general ( dans le monde islamique, cette notion n'existe pas vraiment car elle est de nature occidentale et est liée à celle de démocratie ), le terme de citoyenneté devient, peu ou prou, synonyme de celui de nationalité. Pourtant, ces deux termes sont très différents.
Remontons loin dans l'Histoire afin de découvrir ensemble l'origine de la notion de citoyenneté.
Nous somme maintenant dans la Grèce antique, il y a plus de 2000 ans, la notion de démocratie est mise en place ( nous découvrirons par la suite que la démocratie n'est pas ce que nous semble être, mais plutôt un abus de language destiné à nous faire taire ).
Un problème sérieux survient alors!
Bien que, à l'instar de notre époque, seuls les très riches avaient la possibilité effective d'influencer le débat politique, rien n’empêchait, dans cette configuration, un riche étranger de venir semer le trouble!
La notion de citoyenneté fut donc créée à cette occasion. Seule une personne d'origine locale pouvait prétendre à la citoyenneté, ainsi le problème était réglé. Pour rappel, à cette époque, Les villes sont considérées comme des états à part entière, ainsi, la citoyenneté ne se référait qu'à la ville et sa zone d'influence et non à l’ensemble de la Grèce antique. Cette définition d'origine n'est connue que des historiens, vous pouvez effectuer vos propres recherches sous l’appellation de " citoyenneté au sens athénien ".
Par la suite, la citoyenneté fut adoptée à l’échelle des Nations, ce qui n'est pas un mal en soi.
Ainsi, à l'origine, un étranger n'avait aucune chance de se voir accorder la citoyenneté, à l’époque, les peuples comprenaient l'importance de ne pas édulcorer leur identité nationale par le métissage et le multiculturalisme, ils comprenaient qu'une nation en perte d’identité constitue une nation à l'agonie...
vint beaucoup plus tard la redéfinition du terme de citoyenneté sous l’appellation pompeuse de " citoyenneté libérale ". Dans cette nouvelle conception, la logique est passée du bien être de la Nation au bien être de l’économie et du marché, en d'autres termes, tout le monde peut maintenant demander la citoyenneté car cela permet de faire grossir la masse de la main d'oeuvre bon marché, autrement dit, le nombre d'esclaves!
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