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    [Yashar-Ël: Φᵢ(K)∝A(t)]~>
  • 6 juin 2018
  • 17 min de lecture

Dernière mise à jour : 8 juin 2018


N'avez-vous donc jamais eu cette curieuse impression que quelque chose ne tourne pas rond dans le monde ?

Ne vous-êtes-vous jamais posé la question de savoir ce que des expressions telles que " IL faut gagner sa vie", ou encore " on n'a pas le choix que de travailler " pouvait bien signifier ?

Malheureusement, la majorité des gens sont, soit trop absorbés par les vicissitudes de la vie ( le travail, la famille, les débilités télévisuelles... ), soit découragés par les termes techniques et les formules mathématiques utilisées par les (pseudos) économistes afin de bien comprendre de quoi il retourne.

Quelle est donc cette obsession quasi religieuse d'une croissance en perpétuelle incrémentation ?

Pourquoi ne parlent-ils donc que de cela en nous promettant une " croissance positive " aussi promptement que faire se peu ?

Dans cet article, je parlerai du système bancaire, Economique et financier de façon simple et bien expliquée.

Cet article vise aussi à nous permettre d'apprendre bon nombre de termes via les liens explicatifs afin que plus jamais ces économistes ne puissent nous tromper.

Ce système qui est, de facto, maître absolu sur nos vies.

Histoire proche

Résumé

Dès la fin des années 1960 apparaît des signes d’essoufflement dans les économies capitalistes. Depuis le I° choc pétrolier de 1973 et la récession de 1974, le monde est plongé dans une crise économique : il n’y a pas d’explications simples et encore moins simplistes. L'économie mondiale a connu une profonde mutation avec la fin de deux grands modèles économiques: l'économie planifiée et le fordisme. Une nouvelle géographie se dessine aussi avec l'émergence de l'Aire Pacifique pendant que le vieux continent stagne dans la crise.

Développement

- I - La crise dans les années 1970

- A - les origines de la crise

1. Les causes structurelles

Dès la fin des années 1960 des problèmes se posent: le chômage, les salaires, l’inflation progressent. L’inflation est un moyen artificiel pour soutenir la hausse des salaires.

De plus le système monétaire international se dérègle ce qui déstabilise l’économie mondiale. En 1971, les États-Unis connaissent leur premier déficit commercial du siècle. En août 1971, le président Nixon décide de suspendre la convertibilité en or du dollar. C’est la fin de " l’étalon change-or ". Cette décision permet aux Américains d’émettre autant de dollars qu’ils veulent. C’est la fin du système de Bretton-Woods (1944) qui permettait des parités fixes entre les monnaies et assurait ainsi la stabilité de l’économie mondiale. Le dollar est dévalué en 1971 et 1973. Depuis les accords de la Jamaïque en janvier 1976, le cours des monnaies les unes par rapport aux autres varie librement en fonction de l’Offre et de la Demande. Toute référence à l’or pour définir une monnaie est interdite. Les monnaies deviennent un enjeu de spéculation: le dollar baisse entre 1976 et 1980, puis il monte entre 1980 et 1985 pour baisser à nouveau depuis. Ce dérèglement du S.M.I. (système monétaire international) gêne considérablement l’activité économique et favorise la progression du chômage. (problème du coût des importations entre le moment d’achat et le moment du paiement).

2. Les causes conjoncturelles

Pour lutter contre l’inflation les gouvernements renchérissent le crédit et alourdissent la fiscalité: la croissance ralentit.

Suite à l’écrasante victoire d’Israël sur tous les états arabo-musulmans lors de La guerre de Kippour d’octobre 1973, l’O.P.E.P. ( Organisation des pays exportateurs de pétrole) décide de multiplier par 4 les prix du pétrole cela alourdit la facture des importations et relance l’inflation.

Voir le Protocole de Barcelone (en cliquant sur le lien souligné).

- B - Les caractéristiques de la crise

La crise apparaît d’abord comme une crise classique, après trois décennies de croissance, il se produit une récession : recul des production industrielles, baisse du commerce international, forte crise dans la sidérurgie dès 1975 à cause d’une augmentation de l’Offre en provenance des N.P.I.

Mais pour la première fois la crise combine le chômage et l’inflation (>10% en 1975): c’est la stagflation. La stagflation est le résultat à la fois de la baisse de l'activité économique et d'une hausse de l'inflation. Or auparavant on était persuadé que l'inflation ne pouvait se conjuguer qu'avec l'emballement économique (besoin d'augmenter la masse monétaire). En réalité la crise est plus structurelle que conjoncturelle.

- C - Une légère amélioration 1976-1979

A partir de 1976, il se produit une reprise fragile de l’économie mondiale. Mais l’inflation n’est pas maîtrisée. De plus cette reprise s’accompagne d’un fort développement de l’endettement : les pays exportateurs de pétrole placent les " pétrodollars " dans les banques occidentales qui prêtent aux pays en voie de développement pour qui le poids de la dette devient vite écrasant.

- II - L’évolution de la crise depuis 1979

- A - Le second choc pétrolier

En 1979 se produit un second choc pétrolier lié à la révolution iranienne, le prix du baril double. A la différence de 1973, le prix du crédit a fortement augmenté car les principaux pays développés mènent une politique monétariste pour lutter contre l’inflation qui consiste à limiter l’émission de monnaie. Le dollar par exemple devient plus rare, donc il se vend plus cher et les taux d’intérêts augmentent considérablement : 20% en 1980-1981. Le monde replonge dans la crise.

- B - L’aggravation de la crise

La récession mondiale s’aggrave entre 1980 et 1982, l’inflation et le chômage progresse à nouveau. La crise de l’endettement menace le système financier international : le 15 août 1982, le Mexique annonce qu’il ne peut plus rembourser sa dette. Il est suivi de nombreux autres pays en voie de développement. Les grandes banques qui avaient prêtées de façon inconsidérée sont menacées de faillite. Le F.M.I. contraint les débiteurs à réduire leur consommation pour faire des économies. Ils réduisent leurs importations relançant à nouveau la crise.

- C - La croissance accompagne la crise : 1983-1995

En 1983-1984 sous l’impulsion américaine (augmentation des importations, essor des dépenses militaires, redémarrage de la consommation) se fait une relance de l’économie mondiale. Mais le déficit budgétaire américain augmente et très vite les États-Unis ralentissent la croissance qui tourne désormais entre 2 et 3% par an sauf au Japon et dans les N.P.I.

L’inflation par contre ralentit dans les pays développés car le prix des matières premières chute (effondrement des cours du pétrole en 1985), mais aussi car le dollar connaît une forte dépréciation.

Depuis l’économie mondiale a connu des périodes de redressement sans connaître une reprise globale et équilibrée : ainsi une nouvelle récession a débuté dans les années 1990: la progression du commerce international ralentit. Depuis la conclusion des accords du G.A.T.T. en 1994 (début des négociations en 1986 : Uruguay Round) on espère un redémarrage des échanges mondiaux.

Les déséquilibres financiers persistent, il se produit un krach boursier en 1987, le désordre monétaire touche l’Europe en 1992.

Malgré la croissance, même faible, le chômage a continué à progresser : dans les pays de l’O.C.D.E. on compte 15 millions de chômeurs en 1975 et 36 millions en 1994. Le taux de chômage est plus important en Europe (10% en moyenne) qu’aux États-Unis (7,4%) ou au Japon (2,2%). Les principales victimes du chômage sont les immigrés, les minorités ethniques (États-Unis), les femmes, les jeunes et les personnes non-qualifiées.

- D - Une crise structurelle

La crise reflète la mutation de l’économie mondiale, elle est le résultat d’une phase de la révolution industrielle fondée sur les technologies de l’information que symbolisent l’ordinateur. Ces mutations débouchent sur une crise de l’emploi dans les pays industriels et sur une redistribution des forces économiques dans le monde (émergence de l’aire Pacifique).

En effet, depuis les années 1960 a débuté une " troisième révolution industrielle " basée sur le développement rapide des techniques qui impose une modernisation radicale des outils de production: les licenciements sont massifs comme l’automobile à cause de la robotisation.

Le défi de la modernisation met en évidence les rigidité du système capitaliste: les F.M.N. par exemple ne s’adapte pas rapidement aux fluctuations du marché. Face à ses rigidités, il y a eu une réaction libérale dans les années 1980 qui se traduit par un désengagement de l’État (Reagan, Thatcher), la privatisation des entreprises nationales, le recul des syndicats et par la libération des prix.

- III - Les réponses à la crise

- A - La réponse keynésienne

De nombreux gouvernements ont mené une politique keynésienne pour résoudre la crise (Chirac en 1975, Mauroy en 1981, Carter en 1977-78). La recette keynésienne avait connu un certain succès lors de la crise de 1929. Pour Keynes, c'est l'État qui doit relancer la consommation en aidant les entreprises en difficultés et en augmentant le revenu des populations (en particulier les prestations sociales) quitte à connaître un déficit budgétaire. Une fois la relance faite, le déficit devrait disparaître de lui-même (aujourd'hui, il n'y aurait pas de déficit de la Sécurité Sociale si il n'y avait pas de chômeurs). C'est la théorie de la Demande.

Mais les déficits deviennent vite lourds à porter. Ils affaiblissent les monnaies (dévaluations) ce qui favorise les exportations mais handicape les importations. De plus ils augmentent fortement les prélèvements obligatoires, autant d'argent qui ne va pas dans la modernisation de l'économie. Enfin, avec la mondialisation de l'économie, la relance de la consommation ne favorise pas forcément les entreprises nationales. Ainsi quand Pierre Mauroy a considérablement augmenté le revenu des français, ce sont les importations qui ont explosé.

- B - La réponse libérale

C'est une vieille théorie qui remonte au XVIII° siècle (Adam Smith) remise à l'ordre du jour par l'économiste américain Milton Friedman au milieu des années 1970 (école monétariste de Chicago). Pour lui, l'État doit respecter l'équilibre budgétaire et contrôler l'inflation (la masse monétaire). Pour cela l'État doit se désengager de la vie économique et sociale en diminuant les prélèvements obligatoires (privatisations en France). Il faut donc mener une politique d'austérité et de rigueur en commençant par diminuer les dépenses sociales. C'est la théorie de l'Offre.

Cette politique est adoptée par Thatcher en Grande-Bretagne et par Reagan aux États-Unis. En France, elle influence fortement les gouvernements. Même Pierre Mauroy bloquera les salaires pour maîtriser l'inflation.

- C - D'autres solutions ?

Il n'est pas possible de parler de succès ni pour l'approche keynésienne, ni pour la réponse libérale. En effet, dans la plupart des pays développés, le chômage atteint des records et quand le taux est bas cela cache la plupart du temps des petits boulots. Pour certains la crise s'explique par des cycles économiques (Kondratieff, Kitchin) rien n'est moins sûr.

Aujourd'hui, nombreux sont ceux qui réfléchissent sur d'autres solutions comme la diminution du temps de travail (nous sommes passé des 40 heures en 1936 à 35 aujourd'hui).

CONCLUSION :

L’économie mondiale est dominée par 3 pôles: les États-Unis, l’Europe Occidentale et le Japon. C’est eux qui réalisent l’essentiel des échanges à haute valeur ajoutée et qui commandent les principaux échanges financiers du monde. Le G7, structure informelle rassemble régulièrement les 7 pays les plus riches du monde (États-Unis, Japon, Allemagne, France, Royaume-Uni, Italie et Canada) et permet de discuter sur les problèmes de l’économie mondiale.

Le tiers monde a le plus souffert de la crise surtout avec la baisse du prix des matières premières dans les années 1980. Cette baisse conséquente de revenus a étouffé de nombreux pays. Pourtant la dérive de ces pays n’est pas sans conséquences sur le reste du monde. Ainsi, le Mexique a reçu fin janvier 1995 une nouvelle aide des États-Unis et du F.M.I. pour payer sa dette.

L’endettement des États-Unis et de certains pays du tiers monde constitue un danger sérieux pour l’essor économique mondial, mais la réussite de l’aire Pacifique rappelle que la crise n’est pas une fatalité.

Aujourd'hui:

La société d’aujourd’hui est composée d'une KYRIELLE d'institutions, partant des institutions politiques, institutions juridiques, institutions religieuses, jusqu'aux institutions de classes sociales, de traditions et de profession.

L'influence profonde que ces institutions traditionalistes on eu sur l'élaboration de nos compréhensions et perspectives est aisément constatable, pourtant, de toutes les institutions sociales dans lesquelles nous sommes nés, dirigés par et conditionnés pour, il semble n'y avoir aucun autre système pris pour acquis et incompris tel que le système monétaire.

Prenant des proportions religieuses, l'institution monétaire établie existe comme une des formes les plus indiscutables de croyances qui soit.

Comment l'argent est créé ?

Quelles sont les politiques par lesquelles elle est gouvernée ?

Comment elle affecte réellement la société ?

Toutes ces questions ne semblent pas intéresser la grande majorité de la population.

Dans un monde où 1% de la population possède 40% de la richesse de la planète.

Dans un monde où 34,000 enfants meurent chaque jour de pauvreté, maladies évitables, où 50% de la population du monde vit avec moins de 2$ par jour, une chose est claire, quelque chose tourne très mal.

Que nous en soyons conscient ou non, le moteur de toutes nos institutions établies et de la société elle-même est l'argent.

Ainsi, comprendre cette institution de politique monétaire est essentiel pour comprendre pourquoi nos vies sont telles qu'elles sont.

Malheureusement, l'Economie est souvent perçue avec confusion et ennui.

Les flux ininterrompus du jargon financier, secondés de mathématiques, dissuadent rapidement les gens de tenter de la comprendre. Pourtant, le fait est que la complexité associée au système financier ne constitue qu'un simple masque conçu afin de dissimuler une des structures les plus socialement paralysantes que l’humanité ai jamais subie.

Nul n'est plus désespérément esclave que ceux faussement convaincus d’être libres.

Johann Wolfgang von Goethe (1749-1832)

IL y a quelques années, la banque centrale des Etats-Unis, la réserve fédérale, a produit un document intitulé " Modern Money Mechanics ", cette publication détaillait la pratique institutionnalisée de création de l'argent utilisée par la réserve fédérale et le tissu de banques commerciales mondiales qu'elle supporte. sur la page de garde, le document déclare son objectif. Le but de ce livret est de décrire le processus fondamental de création d'argent dans un système bancaire de réserve fractionnaire.

IL procède alors à la description de ce processus de réserve fractionnaire par l’intermédiaire de différentes terminologies bancaires.

Une traduction qui donne quelque chose comme suit :

Le gouvernement des États-Unis décide qu'il a besoin d'argent, donc il appelle la réserve fédérale et demande, disons, 10,000,000,000$ ( dix milliards de dollars).

La FED répond " certainement, nous vous achetons pour dix milliards de dollars en obligations d’État ". Donc, le gouvernement prend quelques morceaux de papiers, il y dessine quelques motifs officiels et les appelle " bons du trésor ", il les évalue à dix milliards de dollars et les envoie à la FED. À leur tour, les gens de la FED déploient un tas tout aussi impressionnant de morceaux de papier. Seulement, cette fois, ils sont appelés " billets de la réserve fédérale ", représentant également une valeur de dix milliards de dollars. La FED Echange alors ces billets contre les obligations, une fois cet échange complété, le gouvernement prend les dix milliards de dollars en billets de banque et les dépose sur un compte bancaire. De ce dépôt, les billets de viennent officiellement de l'argent légal, ajoutant dix milliards au stock en devise américaine.

Et voilà, dix milliards de dollars tout neufs ont été créés.

Bien sûr, cet exemple constitue une généralisation, en réalité cette transaction s’effectue pas voie Electronique, sans aucun papier.

En fait, seulement 3% de devise américaine existe physiquement, les autres 97% n'existent qu’informatiquement !

Maintenant, les obligations d’État constituent, par conception, des instruments de dette, et lorsque la FED achète ces obligations avec de l'argent qu'elle a créée ex-nihilo ( à partir de rien), l’État promet en fait de rembourser cet argent à la FED.

En d'autres termes, l'argent a été crée à partir d'une dette. Ce paradoxe troublant pour l'esprit, de la façon dont l'argent, ou une valeur, peut-être créé à partir d'une dette ou obligation deviendra plus clair au fur et à mesure de cet exercice.

Ainsi, l’échange a été fait et maintenant dix milliards de dollars attendent dans un compte bancaire commercial. C'est ici que cela devient vraiment intéressant.

Puisque fondé sur la pratique des réserves fractionnaires, ce dépôt de dix milliards de dollars devient instantanément partie de réserves de la banque comme tous les dépôts le sont. En respectant les conditions des réserves, comme indiqué dans " modern money mechanics ", une banque doit légalement maintenir des réserves égales à un pourcentage obligatoire de ses dépôts, ce qu'il quantifie ensuite en déclarant :

" en vertu de la réglementation en vigueur, la réserve exigée pour la plupart des comptes transactionnels est de 10% ". Cela signifie que pour un dépôt de dix milliards de dollars, dix pour-cent, soit un milliard de dollars est retenu en tant que réserve obligatoire, alors que les neuf milliards restants sont considérés comme un surplus de réserve et peuvent être utilisés comme la base de nouveaux prêts. IL est logique de présumer que ces neuf milliards sont générés à partir du dépôt des dix milliards, toutefois, ce n'est en réalité pas le cas. Ce qui se passe réellement, c'est que les neuf milliards sont tout simplement crées à partir de rien, en plus du dépôt de dix milliards existant. Et voila comment le stock d'argent est artificiellement gonflé. Comme indiqué dans " modern money mechanics ", bien sur, elles, les banques, ne payent pas réellement les emprunts avec l'argent qu'elles reçoivent en dépôt. Si elles le faisaient, aucun argent supplémentaire ne serait crée, ce qu'elles font lorsqu'elles réalisent un prêt est d'accepter une obligation, contrat d’emprunt, en échange d'avoirs (argent), sur le compte transactionnel de l'emprunteur. En d'autres termes, les neufs milliards peuvent être crée à partir de rien, tout simplement puisqu'il y a une demande d'un tel emprunt et qu'il existe un dépôt de dix milliards satisfaisant les obligations de réserves. Maintenant, supposons que quelqu'un arrive dans une banque et emprunte les neuf milliards nouvellement disponibles. Ils va alors certainement prendre cette argent et le déposer dans une autre banque, sur son propre compte bancaire. L’opération se répète alors, car ce dépôt, de fait, devient automatiquement partie des réserves de sa banque, soit 10% sont isolés et à nouveau 90% des neuf milliards (8.1 milliards) sont maintenant disponibles comme argent nouvellement crée permettant de nouveaux emprunts, bien sur, ces 8.1 milliards peuvent être prêtés et déposés à leur tour créant 7.2 milliards supplémentaires, puis 6.5 milliards, puis 5.9 milliards, et cetera (je suis sûr que nous avons déjà compris ce processus ). Ce cycle de dépôt-empreint d'argent peut techniquement continuer à l'infini... Le résultat mathématique moyen est qu’environ 90 milliards de dollars peuvent-être crée à partir des dix milliards d'origine, en d'autres termes, pour chaque dépôt effectué dans le système bancaire, environ neuf fois le montant peut être créée de toute pièce.

Maintenant que nous comprenons comment l’argent est crée par ce système bancaire de réserves fractionnaires, une question logique, encore illusoire, peut nous venir à l'esprit.

Qu’Est-ce qui donne sa valeur à l'argent nouvellement crée ?

La réponse est : l'argent qui existe déjà.

Le nouvel argent vole essentiellement sa valeur en stock existant. Comme le stock total est accru sans se soucier de la valeur en biens et services, et comme le stock et la demande définissent l’équilibre, les prix augmentent diminuant le pouvoir d'achat de chaque dollar. Ceci est généralement dénommer " inflation ", et l'inflation constitue essentiellement une taxe cachée aux citoyens. Le système de réserve fractionnaires de l’expansion monétaire est fondamentalement inflationniste, car le fait de dilater la provision d'argent sans avoir une croissance proportionnelle des biens et des services dans l'Economies dévaluera toujours la monnaie. En fait, un bref aperçu historique sur la valeur du dollar américain en comparaison avec le stock d'argent reflète complètement cette observation, une relation inversée est évidente.

1 dollar en 1913 nécessitait 21.6 dollars en 2007 pour une valeur équivalente. Cela représente une dévalorisation de 96% depuis que la réserve fédérale existe (96% en 94 ans!). Si cette réalité d'inflation inhérente et perpétuelle semble absurde et économiquement suicidaire, attendez un instant, car "absurdité" constitue un euphémisme en comparaison avec le fonctionnement de notre système financier. En effet, à l’intérieur de notre système financier, l'argent est une dette et une dette est de l'argent. Plus il y a de l'argent plus il y a de la dette, plus il y a de la dette plus il y a de l'argent. Autrement dit, chaque pièce ou billet de monnaie à votre disposition est dû à quelqu'un par quelqu'un, car n'oubliez pas, le seul moyen pour l'argent d'exister est par l’intermédiaire d'emprunts. Par conséquent, si tout le monde, dans un pays été capable de payer toutes les dettes, y compris l’État, il n'y aurai plus d'argent en circulation dans le pays, plus du tout! En fait, la dernière fois dans l'histoire américaine que la dette nationale fut réglée, c’était en 1835, après que le président Andrew Jackson ai fermé la banque centrale qui a précédé la réserve fédérale. en FAIT, L’entière PROFESSION DE FOI

de Jackson tournait essentiellement autour de son engagement à fermer la banque centrale déclarant sur ce point :

L'effort éhonté que la banque actuelle a fait pour contrôler le gouvernement ne sont que les présages du destin qui attend les américains, qui soient trompés dans une perpétuation de cette institution ou à la mise en place d'une autre comme elle.

Malheureusement, ce message n'a pas perduré et les banquiers internationaux auront réussi à installer une autre banque centrale en 1913, la réserve fédérale. Et aussi longtemps que cette institution existe, une dette perpétuelle est garantie. Jusqu’à présent, nous avons évoqués le fait que l'argent est crée à partir de rien, au travers de prêts, Ces prêts se basent sur des réserves bancaires et ces réserves sont dérivées de dépôts. Au travers de ce système de réserves fractionnaires, chaque dépôt peut crée neuf fois sa valeur d'origine, après quoi, la dévaluation du stock d'argent existant hausse les prix dans la société. Comme cet argent est crée au travers de dettes et circule aléatoirement dans le commerce, les gens deviennent détachés de leur dette d'origine et un déséquilibre se fait lorsque les gens sont forcés à rivaliser pour du travail afin d'extraire suffisamment d'argent du stock monétaire pour subvenir à leurs besoins. Aussi dysfonctionnel et arriéré que tout ceci puisse paraître, il y a encore une chose que nous avons omis de cette équation. C'est cet élément de la structure qui révèle la frauduleuse nature du système lui-même.


L'application d’intérêts !

Lorsque l’État emprunte de l'argent à la FED ou qu'une personne emprunte de l'argent à une banque, il doit presque toujours rembourser avec des intérêts bruts. En d'autres termes, presque chaque dollar qui existe doit au final retourner dans une banque avec les intérêts payés en plus, mais, si tout l'argent est emprunté à la banque centrale et est gonflé par les banques commerciales au travers de prêts, seulement ce qui est dénommé comme le principal est crée depuis le stock d'argent, alors maintenant, où se trouve l'argent permettant de couvrir tous les intérêts dû ?

Nulle part, ils n'existent tout simplement pas !

Les ramifications de cette disposition sont renversantes, car la somme d'argent dû aux banques excédera toujours la somme d'argent existant dans le monde !

C'est pourquoi l’inflation est constante dans l’économie. DE l'argent "frais" est toujours nécessaire afin d'aider à couvrir le déficit perpétuel intégré au système, causé par le besoin de payer les intérêts. Ce qui signifie aussi que, mathématiquement, les défaillances et la banqueroute se trouve être littéralement incorporés, inhérents, au système et qu'il y aura toujours des laissés pour compte de la société ( le système "marche ou crève") qui n'auront que des miettes (système concurrentiel pour la survie).

Une analogie serait le jeux des chaises musicales, au moment où la musique s'estompe, quelqu’un est mis de coté. Et c'est là une partie du problème, le système transfère invariablement les véritables biens de l'individu vers les banques, car si vous n’êtes pas en mesure de payer vos hypothèques, Ils prendront votre propriété. C'est particulièrement rageant lorsque vous réalisez que, non seulement ce défaut est inévitable, du aux pratiques de réserves fractionnaires, mais aussi par le fait que l’argent que la banque vous a prêté n'existe pas légalement, en premier lieu...

En 1969, un cas à la cour d'affaires du Minnesota a impliqué un dénommé Gérôme Daly qui récusait la saisie de sa maison par la banque qui lui avait octroyé le prêt afin de l’acquérir. Son argument était que le contrat d’hypothèque exige que les deux parties, lui et la banque, établissent chacun une forme légitime de propriété pour l’échange. Dans le jargon légal, ceci est appelé " contre partie ". Monsieur Daly explique que cet argent n’était pas, en réalité, propriété de la banque, car il a été créé à partir de rien au moment de la signature d'accord du prêt. Vous rappelez-vous de ce que " Modern Money Mechanics " déclare à propos du prêt ? Ce qu'ils font lorsqu'ils accordent un prêt c'est d'accepter des obligations en échange de fonds, les réserves sont inchangée par la transaction d'un prêt, mais déposer des fonds constitue un ajout au total des dépôts du système bancaire. En d'autres termes, l'argent ne provient pas de leurs actifs existants, la banque invente simplement, ne mettant en jeu rien du tout, hormis son obligation (juste du gain) théorique sur papier. Alors que le jugement du litige progressait, monsieur MORGAN, LE PRESIDENT DE LA BANQUE, déposa son témoignage. Dans le mémorandum personnel du juge, il rappela que le plaignant, le président de la banque, admis, avec la participation de la réserve fédérale, avoir créé de l'argent ou des avoirs sur ses livres comptables à partir de rien. L’argent et les avoirs ont vu le jour lorsqu'ils les ont créés. Monsieur Morgan admis qu’aucune loi des États-Unis n'existe lui donnant le droit de le faire. Une contrepartie légitime doit exister et elle doit être remise pour entretenir l'obligation. Le jury n'a pas trouvé de contrepartie légitime et approuve. IL ajouta aussi poétiquement :

Seul Dieu peut créer quelque chose ayant de la valeur à partir de rien.

Et sur cette révélation, la cours rejeta la demande de la banque de se saisir de la propriété de monsieur Daly, Daly garda sa maison. Les implications de la décision de cette cours sont immenses.

Apres tout cela, je pense que nous sommes désormais prêts à aborder le sujet le plus douloureux, l'esclavage via une dette fictive.

N'avez-vous jamais entendu dire, ou dit vous-même, " il faut gagner sa vie" ?

Dans certaines entreprises en Europe, lors d’entretiens d'embauche (ou de plutôt prostitution), on peut entendre des questions telle que :

" Quelles sont vos contraintes familiales ?"

Vous rendez-vous compte de ce que cela signifie ?

Cela signifie que notre vie, hormis l'esclavage moderne par la dette, est perçue comme une contrainte, votre femme, votre mari, vos enfants constituent des contraintes...

Mais qu'est-ce que la vie ?

Est-ce le travail, cette torture quotidienne qui nous empêche de réaliser nos rêves qui obscurci nos espoirs et inhibe nos sensibilités, notre empathie ?

Comme le disait le très célèbre mathématicien Albert Einstein :

Afin de vaincre un système malsain, la meilleure solution consiste à cesser de l'alimenter.

N'est-il pas temps de cesser de travailler afin de faire quelque chose de notre vie ?

Je vais vous poser deux questions, deux questions très importantes.

1. À qui devez-vous donc votre vie pour devoir la rembourser toute votre vie ?

Les banques ne se prendraient pas un peu pour "Dieu" par hasard ?

C'est installer une véritable religion, une croyance absolue en l'argent.

Ainsi, les banquiers deviennent des prêtres, les banques des temples et l'argent devient donc par conséquent Dieu...

L'argent n'a, en réalité, aucune existence. Cela signifie que nous travaillons toute notre vie gratuitement au seul but de survivre, n'est-ce pas là la description formelle de l'esclavage ?

2. LA seconde question est une question bien plus personnelle que vous devriez vous poser tous les jours.

Que feriez-vous de votre vie si l'argent n'existait pas ?

Supposons que la nouvelle monnaie d’échange, c'est la connaissance.





 
 
 

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