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La prison de l'Infini

  • Photo du rédacteur: [Yashar-Ël: Φᵢ(K)∝A(t)]~>
    [Yashar-Ël: Φᵢ(K)∝A(t)]~>
  • 12 juil. 2018
  • 9 min de lecture

Dernière mise à jour : 14 août 2018


Cet article n'était pas prévu, mais avez-vous prévu votre propre vie ?

Je voudrai aborder avec vous un sujet important, mais très diffèrent des sujets dont j’ai l’habitude de traiter, cette fois, nous parlerons de psychologie, des sentiments et des âmes.

Evidemment, je ne peux changer ma nature, donc je procéderais de façon analytique.

De plus en plus de personnes dans le monde se sentent mal à l’aise, seules et tristes, le nombre de personnes atteintes de dépressions nerveuses s’accroit de façon exponentielle et c’est là un problème auquel nous devons absolument remédier.

Cette sensation s’exacerbe au fur et à mesure que les stresses s'accumulent et augmentent, les contraintes économiques, les problèmes de couple, de santé ou encore des problèmes plus profonds, des problèmes de l’âme…

Bien sûr, les causes de ce mal-être proviennent de nos sociétés profondément malades basées sur le profit matériel immédiat au lieu d’être basées sur le bien être et l’épanouissement de tous les êtres, mais dans cet article, je ne m’y intéresserais pas, je traiterais plutôt des solutions qui nous permettront de nous libérer de ces cercles vicieux, de ces spirales infernales ou notre âme sombre petit a petit perdue dans les méandres du désespoir.

Ainsi, il nous sera possible de « sortir la tête de l’eau » et respirer un peu d’air pur.

Je n’ai pas l’outrecuidance ou la prétention de dire que c’est là une chose facile, mais je puis vous dire que c’est possible.

Les causes psychologiques et spirituelles du mal être :

Dans une société comme la nôtre, nous avons très souvent peur.

Peur de l’échec.

Peur de l’avis des autres.

Peur de ne pas être conforme.

Peur de ne pas être ce qu’on attend de nous.

Pour les Hommes, peur du licenciement, de ne pas être financièrement à la hauteur.

Pour les Femmes, peur de ne pas être à l’image de « la femme parfaite », pure produit de notre société malade.

Peur de ne pas plaire.

Peur d’être diffèrent.

Peur de l’inconnu.

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.

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Malheureusement, cette liste peut s’allonger indéfiniment en effectuant la somme de toutes les peurs

Il n’y a pas de formule ou incantation magiques nous permettant de nous débarrasser de ces pierres dans notre cœur, mais il existe bien au moins une solution.

Les lecteurs qui auraient un problème avec la Torah sont libres de ne pas continuer, car cet article base son résonnement sur les enseignements de la Torah d’Israël, si vous connaissez d’autres façons de faire, grand bien vous en fasse, moi je n’en connais pas d’autres.


Je déteste parler de moi-même, surtout pour évoquer mes peurs et mes doutes, mais la réparation commence par la confiance, c’est là le début de toute relation saine, je place ma confiance en Le Maitre de l’Univers et je me confi à vous afin de vous permettre de vous aider vous-mêmes.


Nombreuses sont les nuits où j’ai pleuré toutes les l’armes de mon corps car je ne me plaisais pas moi-même, je me sentais diffèrent des autres, sans parvenir à mettre le doigt sur ma différence, jusqu’à très récemment, je n’avais pas de réponse à cette question de savoir pourquoi j’étais diffèrent, pourquoi ne voyais-je donc pas le monde comme mes amis ?


Parfois, n’inacceptation de moi-même me poussait même à me mettre en colère de m'être réveiller le matin, j’en voulais au Maitre du Monde de m’avoir fait diffèrent.

Non seulement j’étais né très prématuré (~6.5-7 mois), ce qui faisait de moi un homme relativement petit et très concrètement maigre dans un monde ou seul l’apparence compte, mais en plus, j’avais beaucoup de mal à me socialiser à cause du fait que je voyais le monde très différemment, je ne m’intéressais pas aux mêmes choses que mes amis et le pire fut certainement avec les filles.

Comment expliquer à une fille « je ne suis pas comme les autres » lorsqu’elle a déjà entendue cela tant de fois ?

Tout ceci pour vous dire que je n’ai pas été plus chanceux que vous, surtout que certains de mes proches n’arrivent toujours pas à me comprendre (je suppose comme grand nombre d’entre vous).


C’est en se connaissant vraiment que l’on peut enfin accepter d’être nous-même, et je vais vous confier un secret qui ne devrait pas en être un :


Vous ne serez jamais aussi parfait que lorsque vous êtes-vous-même.


Afin qu'une personne puisse se reconstruire, il lui faut d'abord désapprendre tout ce qu'elle a apprit, comme lorsque nous formatons un odrinateur.


1. Tu n’es pas seul à souffrir, tu n’es jamais vraiment seul.

Nous avons souvent l’impression que le monde entier s’écroule sur nous dans nos moments difficiles, mais la première chose qu'il te faut réaliser, c’est que les gens autour de toi aussi souffrent, et ils souffrent probablement encore plus que toi.

Regarde bien, regarde le, regarde la, mais pas avec tes yeux, regarde avec ton âme, apprend à sentir les gens, leurs ondes, leurs vibrations, ils ont besoins de toi, et nous avons tant besoin qu’on ait besoin de nous...

Ne sois plus concentré uniquement sur ta petite personne, tu es dans ce monde pour une bonne raison, le jour où tu es venu au monde est le jour où Le Maitre du monde a décidé que le monde ne pouvait plus être sans toi, c’est le jour où tu as commencé à pouvoir faire le bien autour de toi !

Ne laisse plus ce système t’imposer ses définitions et ses principes, ils se sont bons ni pour toi ni pour personne, apprend à écouter ta voix intérieure, pour cela il te faut faire taire les bruits, les mauvaises vibrations, la pollution spirituelle, car pour se faire, la paix intérieure est requise.


2. Le désespoir n’est pas de ce monde (Rabbi Na’hman de Bresslev).

L’un des maitres d’Israël les plus populaires de nos jours, même plus de deux cents ans après son départ de ce monde, nous enseigne que le désespoir constitue un subterfuge, une facilitée, une fuite de la réalité, une capitulation abusive mais qu’il n’existe que dans notre tête, il n’a aucune réalité.

En réalité, il s’agit d’une perte de confiance en soi ou envers Le Maitre du monde.

La perte de confiance constitue l’un des symptômes les plus significatif du naufrage spirituel d’une personne. Evidement, il ne s’agit en aucun cas de faire bêtement confiance (on appel cela la religion), il s’agit de savoir avoir confiance en soi et envers les personnes qui par leurs actes et leur présence dans notre vie nous permettent d’avancer et d’être meilleur aujourd’hui de ce que l’on a été hier.


3. Ça fait du bien de faire le bien, mais ça fait encore plus de bien de se pardonner.

Tu n’es pas responsable de tous les maux du monde, mais tu es responsable de tes actes et pensés.

Le Talmud nous enseigne que ce que nous permettons à nos yeux de voir pénètre notre esprit, ce qui pénètre notre esprit s’incorpore à nos songes, ce qui s’incorpore à nos songes s’impose a nos pensées, et ce qui s’impose a nos pensées concrétise un potentiel dans l’action.


Nous sommes ce que nous regardons, nous sommes à la hauteur de nos yeux (surtout vrai pour les hommes, les femmes comprendront).

La constitution de l’Âme Humaine :



L’Univers qui est le notre est construit un peu à la façon d’un programme informatique (en paradigme orienté Object), cela signifie qu’il y a plusieurs couches d'abstraction avant d'arriver à l'instantiation à proprement parler.

Un Univers parfaitement abstrait (spirituel) à l’intérieur duquel rien ne vit au sens ou nous le comprenons, cet Univers n’est peuplé que d’information organisée en fonction d’un schéma bien précis, un petit peu comme lorsque vous avez un projet a faire et que vous mettez en place dans votre tête vos idées en ordre. Ce monde s’appelle « le monde Atsilout » (le monde de l’émanation)

Un monde où les concepts et les idées naissent.

Le monde de Atsilout engendre en son sain un monde où la création ex-nihilo est parfaitement naturelle, ce monde s’appelle « le monde Brya » (le monde de la creation).

Un monde dans lequel les idées et les concepts provenant du monde Atsilout commencent a prendre une certaine forme, rien de vraiment matériel, mais disons qu’elles commencent a exister en tant qu’équation mathématiques.

Suite à cela, à l’intérieur du monde Brya, il existe un monde à l’intérieur duquel les équations commencent à prendre forme car elles commencent à avoir une implication dans la réalité que nous connaissons. Bien que ce monde ne soit pas matériel, il est celui fait entièrement de mathématiques et d’amour, les deux sources d’information primordiale, ce monde s’appelle « le monde de la Yetsira » (monde de la confection, création à partir de quelque chose préexistant).

Et enfin, au sain du monde de la Yetsira, il y a notre monde matériel (en partie).

Notre monde s’appelle « le monde Assya » (le monde de l’action), un monde dans lequel l’action est d’une importance capitale.

Alors pourquoi vous avoir parler de la constitution de l’Univers dans un article tel que celui-ci ?

Et bien pour nous permettre de mieux nous connaitre, ainsi, en connaissant un peu mieux les forces à l’intérieur de nous, nous serons en mesure de faire face et de changer ce qui en nous ne nous permet pas d’être nous-même.

Je parlerais d’Israël plus tard, concentrons-nous sur les 70 Peuples-Familles de la terre.

Voici la constitution de votre âme :

Chaque membre des peuples de la Terre dispose de trois niveaux d’âme.


Niveau 1 : Le « Nefesh », la partie de l’âme qui prend sa source dans le monde de « Assya » (l’action), tous les besoins et ressentis fondamentaux passent par elle.

L’Ame est en réalité une énergie particulière, une onde de vie qui nous permet de nous réaliser et de nous épanouir en rendant ce monde meilleur, le Nefesh permet l’action dans ce monde et se trouve dans le sang.


Niveau 2 : Le « Roua’h », la partie de l’âme qui prend sa source dans le monde de la Yetsira.

Les membres des Nations ne dispose pas que d’un seul niveau d’âme, ils sont capables de se connecter au monde supérieur du confectionnement, c’est de la que provient l’aptitude de tout être humain de confectionner des outils sophistiqués tel que des avions, des bateaux, des trains ou des ordinateurs. Cette partie de votre âme peut vous servir a vous améliorer et vous épanouir au-delà de la sphère matérielle.


Niveau 3 : La « Neshama », la partie de l’âme qui prends sa source dans le monde de la Byra, la création. Cette partie de l’âme est la plus élevée chez les membres des nations, elle permet l’interaction avec une partie du divin, elle permet l’intellect et le spirituel (a ne surtout pas confondre avec le religieux !). Grace à ce niveau d’âme qui renferme une force incommensurable, chacun d’entre nous peut se transcender ! Dépasser complètement ses propres limites et atteindre un niveau d’existence supérieur. C’est la partie de l’âme la plus importante chez les Familles de la Terre et c’est elle qui nous permettra de nous reconstruire.


Tout comme les forces spéciales d’une armée disposent d’un équipement supplémentaire par rapport aux autres forces, ainsi le Peuple d’Israël dispose (en potentiel) de deux niveaux supplémentaires. Il est important de noter que très peu de personnes dans le monde atteignent ces niveaux-là.


Niveau 4 : La « ‘Haya », appeler aussi par les maitre d’Israël « la vivante » ou encore « feu divin ».

C’est cette partie de l’âme qui prend sa source dans le monde de la Atsilout (l’émanation), une force infinie qui permet au Peuple d’Israël d’être éternel dans la durée de l’Histoire, c’est un niveau atteint par les prophètes et les gens institués d’une sagesse particulièrement profonde.


Niveau 5 : La « Ye’hida », (L’Unique), ce niveau n’a été atteint qu’une fois dans l’Histoire pour le moment. C’est un niveau d’âme relier à un monde qui fait usage de passerelle entre le monde Atsilout et Le Créateur, ce monde s’appelle « A"K », c’est en fait un diminutif, mais je ne rentrerais pas dans ce sujet car il me dépasse. Le niveau Ye’hida n’a été atteint que par Moshe (Moise) et sera de nouveau atteint avec le Mashia’h (mais c’est une autre question).

Le niveau Ye’hida, c’est presque comme Néo dans Matrix, cela permet d’être en connexion constante et privilégiée avec Le Créateur et de modifier la réalité de façon perpétuelle sans opérer de miracle (oui, c’est difficile à concevoir…), ce niveau ne peut être atteint seul, il demande une accréditation divine particulière.


Pourquoi vous avoir parler de tout cela ?


J’aimerais tant que vous réalisiez la force incroyable qui sommeille en vous, cette force de bien et d’épanouissement, j’aimerais tant vous faire comprendre que la tristesse et le désespoir ne sont pas des fatalités, qu’il est possible d’en sortir, car vous en avez la force en vous !


La Kabbalah nous enseigne que la tristesse entraine une déconnexion des mondes supérieurs et donc des plus grandes de toutes nos forces.


Dans un monde où le système régnant aime nous terrifier pour mieux régner, apprenons à ne plus avoir peur.

Dans un monde où le système régnant nous inculque l’individualisme, apprenons à comprendre et ressentir les autres.

Dans un monde cynique et cruel, apprenons l’empathie.

Dans un monde intolérant, apprenons le pardon, tout d’abord envers nous-même.

Dans un monde religieux et plein de croyances, apprenons à réfléchir, comprendre et agir par nous-même.

Dans un monde limité artificiellement, apprenons à nous dépasser dans le bien, à nous transcender.

UNE PRISON POUR L’ÂME.
UNE PRISON POUR L’ÉSPRIT.
UNE PRISON POUR LE MENTAL.
UNE PRISON POUR LE CORPs
UNE PRISON POUR LES REUNIR TOUS, ET DANS LE DESESPOIR LES LIER.

Cette prison doit-être brisée, et nous pouvons nous aider les uns les autres afin de nous en liberer et créer un monde meilleur.

ישר-אל

1 opmerking


sejournedelphine
16 jul 2018

Très bel article comme toujours. Celui là me touche particulièrement. Moi aussi j'ai su récemment pourquoi je me sentais différente. j'ai LONGTEMPS crue être folle. aujourd'hui je sais que non, mais même si ça m'a fait énormément de bien de le savoir, je suis loin d'être heureuse et bien dans ma peau.

ENVAHIE DE PEURS Diverses oui. un manque de confiance en moi évident: j'y travaille mais c'est difficile quand ça date de si longtemps et que c'est si profondément ancré. Savoir me pardonner: je n'y arrive pas encore et je ne sais pas si j'y arriverai... M'ouvrir sur les autres: j'ai volontairement fais un tri et me cantonne à mes amis (peu nombreux) et ma famille (et encore pa…


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