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Biomimétisme Social

  • Photo du rédacteur: [Yashar-Ël: Φᵢ(K)∝A(t)]~>
    [Yashar-Ël: Φᵢ(K)∝A(t)]~>
  • 31 janv. 2018
  • 7 min de lecture

Dernière mise à jour : 29 août 2018


Cet article a pour objet l’analyse du système sociétal prééminent tel qu’il existe aujourd’hui, les problèmes inhérents à ce système et enfin un système de remplacement qui permettrait de résoudre ces problèmes.

Ceux qui me connaissent savent combien il m’est important que les messages véhiculés par mes articles soient clair et bien compris, ainsi, je commencerais par la définition du « biomimétisme ».


Qu’est-ce que le biomimétisme ?


Le biomimétisme, comme son nom l’indique, est un paradigme qui consiste à user du mimétisme, donc à copier (mimer) le vivant.


Copier la Nature !


En effet, que cela soit d’un point de vue scientifique ou purement spirituel, la Nature constitue bien la source la plus importante d’énergie, mais pas seulement…

Si l’on s’intéresse profondément aux systèmes, en langage mathématique, aux algorithmes et solutions mis en place « par la Nature », on se rend vite compte que les solutions proposées sont optimales !

Pour les scientifiques sérieux, il semble clair qu’un concept créateur se cache derrière cette incroyable ingéniosité, mais là n’est pas le sujet de cet article (une démonstration mathématique se trouve dans l’article sur le langage mathématique sur le site).


Nous évoquerons maintenant le vif du sujet avec une courte analyse du système sociétal dans lequel nous vivons aujourd’hui.


J’ai, à de nombreuses reprises, expliqué les dérives de notre système. Un système anthropophage (qui mange ses utilisateurs), qui plonge ses utilisateurs dans un paradigme tinté de matérialisme et d’hédonisme et où l’anomie n’est jamais bien loin.


Hormis l’immoralité inhérente à notre système, il s’avère que vivre en y étant soumis devient de plus en plus contraignant, en effet, les SDF, les inégalités, les migrations de masse, les attentats terroristes, l’islamisation des sociétés ouvertes (selon la définition de Karl Popper), les crises financières et économiques de plus en plus fréquentes, les guerres, les perturbateurs endocriniens, les crises pharmaceutiques, les scandales politiques, les escroqueries en tous genres, la surveillance de masse, la maltraitance de nos anciens dans les maisons de retraites, l'abrutissement et la programmation mentale de nos enfants à l’école, l’innommable maltraitance animale par l’industrialisation mondiale, …

Les horreurs liées à notre système, à notre « mode de vie » sont tellement nombreuses qu’il me faudrait rédiger un livre entier afin de les énumérer de façon exhaustive.


À votre avis, qu’est-ce qui relie tous ces horribles phénomènes énumérés plus haut ?

Evidemment, la réponse est l’argent.


Nous vivons donc dans un système où l’Homme s’est soumis à l’œuvre de ces propres mains.


L’argent constitue la (deuxième) plus grande escroquerie de l’Histoire. L’argent ne sert à rien de plus qu’à créer des inégalités, la dépendance de la majorité de la population mondiale et en fin de compte à l’asservissement des peuples..


Trouvez-vous donc normal qu’un citoyen ayant travaillé sa vie durant pour cette société, que nos gouvernementeurs adorent (au sens premier du terme), ne puisse ni se nourrir ni se loger dignement ?


Trouvez-vous donc acceptable que des malades succombent à leur maladie uniquement à cause d’une question d’argent ?


Trouvez-vous donc normal de vous lever tous les matins de votre vie afin de travailler tel un esclave ?


Le système a évolué, nous ne travaillons plus pour vivre, à cultiver nos champs avec amour afin d’y faire pousser ce que nous aurons dans nos assiettes, nous ne cultivons plus que l’inculture et la vacuité intellectuelle.


Trouvez-vous donc honorable d’aller au bout du monde faire la guerre et massacrer des peuples entiers pour une question d’argent ?


En réalité, l’argent ne constitue rien de plus qu’une vaste fumisterie, avec pour seul but la soumission aux « élites mondialisées » .


À quoi ressemblerait notre monde si nous avions la sagesse de copier la Nature ?


Je prendrais pour exemple une meute de loup, un animal relativement social qui pourrait fort bien nous donner des cours particuliers de civisme.

Dans une meute de loup, tous les membres ont les mêmes droits et les mêmes devoirs, il nous sera donc facile d’y voir un parallèle avec ce que nous appelons «la citoyenneté » (à ne pas confondre avec la nationalité), qui confère à un individu ses droits et devoirs vis-à-vis de la société dans laquelle il vit.

Le système dans la Nature n’est pas basé sur la productivité des individus mais leur épanouissement.

Dans la meute, les rôles sont distribués naturellement en fonction des compétences, mais personne n’est là pour donner des rôles, en définitif, si demain un loup décidait de changer de rôle, il n’aurait qu’à le montrer.


En y réfléchissant bien, une fois de plus, la Nature nous a surpassés, en effet, une personne épanouie se trouve être forcement productive, mais le contraire n’est pas vérifié, une personne productive ne sera pas forcémentépanouie…

Si nous continuons notre parallélisme, mais cette fois en sens inverse, nous pourrions considérer qu’une personne est similaire à un fruit, il existe deux façons d’utiliser ce fruit :


1) Comme nous, nous le presserons jusqu’à la dernière goutte et nous n’aurons jamais rien de plus.


2) Comme la Nature, nous planterons ce fruit de la meilleure façon possible afin qu’il s’épanouisse et puisse un jour donner des arbres et de très nombreux fruits.


À votre avis, qui est plus le intelligent dans cette histoire ?

Après avoir compris que « l’argent c’est le nerf de la guerre », il nous faut maintenant élaborer un plan pour faire la guerre à la guerre !


En allant plus avant dans notre parallélisme, si nous considérons la guerre comme une maladie, plus précisément un parasite, nous pourrions comprendre que :

La guerre se moque bien de qui gagne ou perd, elle n’existe (dans notre système) qu’afin d’engraisser encore un peu davantage les producteurs d’armes qui les vendent à tout va sans aucune autre considération que le profit immédiat.

La guerre peut donc être considérée comme un parasite vicieux et ingrat qui se nourrit de l’argent et consume les vies par milliards.


Je prendrais comme exemple un parasite qui infeste généralement les souris, les chats et les humains.


Le Toxoplasama gondii:

Un parasite particulièrement perfide qui utilise des méthodes hautement subversives qui nous rappelle celles de la guerre.

En effet, ce parasite se place au niveau du cerveau de la souris et l’influence sur la zone responsable des plaisirs et lui donne une addiction à l’urine de chat !

Vous pouvez aisément deviner ce qui finira par advenir de Mickey…


En fin de compte, la souris finit dans l’estomac de Tom et l’infecte à son tour, pour arriver chez l’humain, je suis sûr que vous avez déjà compris… Tchong, lâche ce chat !


Afin de nous débarrasser de monsieur Toxoplasmose, comme pour tout parasite, il nous faudra le déconnecter de sa source nourricière, retour à notre parallélisme, en considérant la guerre comme un parasite (ce qu’elle a toujours été), afin de l’endiguer et même de la terrasser, il va nous falloir la déconnecter de sa source nourricière…Une fois de plus, l’argent !


Vous l’avez bien compris, je m’attaque frontalement à l’argent.


Répondons maintenant à la question de savoir comment les problèmes évoqués plus haut seraient résolus d’eux-mêmes si nous adoptions le système sociétal prévu au départ par la Nature.


Dans ce paradigme, l’argent n’existe pas et la citoyenneté confère à l’individu le droit de manger, boire, se vêtir et se loger gratuitement en fonction de ses besoins véritables, pas de place à la surconsommation et à l’égoïsme dans ce paradigme.


Chacun des individus aurait un rôle qu’il aura lui-même choisi en fonction de ses passions profondes et de ses aptitudes.

Tous s’en trouveraient infiniment plus épanouis et tendraient vers l’excellence dans le domaine choisi pour cette même raison.


Ainsi, le médecin ne rêvera que de sauver plus de vies, l’argent ne rentrerait plus en considération et la recherche scientifique dans tous les spectres des domaines se trouverait dopées car mue par l’amour et la passion.


Ce système offrirait la possibilité à nos anciens de ne plus jamais se sentir ostracisés, en effet, étant profondément épanouis, les anciens se trouveraient constituer de véritables mines de connaissance et de sagesse, nous aurions donc tout intérêt à profiter de chaque instant avec eux.


Dans un monde sans argent, l’esclavage deviendrait absolument contreproductif, car il n’irait pas dans le sens de l’épanouissement, cette idée serait même incongrue dans un paradigme basé sur l’épanouissement, comme indiqué plus haut.


Dans un tel mode de vie, le puissant ne serait plus celui capable de transformer une planète vivante et verdoyante en planète morte et rougie par les flammes mais au contraire celui qui serait capable de transformer une planète rouge en planète verte !


Comment procéder ?

Nous avons vus notre système nous faire exceller dans la conception d’armes de destruction massive, le paradigme biomimétique nous ferait exceller dans la conception d’« armes de constructions massive » !



La bibliothèque de la vie :

Par cette petite histoire, je voudrais vous faire apercevoir à quoi nos comportements et agissements ressemblent en réalité à l’échelle planétaire.

Imaginez que notre planète soit une gigantesque bibliothèque, dans cette bibliothèque, chacune des espèces, certains diraient même chacun des individus, constituerait un livre plein de merveilleuses connaissances.

Voici l’hiver arrive, (mais où est John ?) au lieu de trouver dans la bibliothèque un ouvrage nous permettant d’apprendre a comprendre le fonctionnement et la confection de radiateurs, nous brûlons frénétiquement des millions d’ouvrages uniques afin de nous réchauffer…


Un exemple concret :

Les hurluberlu de Greenpeace et autres clubs de dérangés du bocal n’ont eu de cesse de réclamer la prompte cessation de l’utilisation de CO₂ (dioxyde de carbone) en braillant à tout va que ce gaz empêcherait les plantes de bien grandir, mais cela n’est pas tout, de l’autre côté, nous avons les abrutis du patronat capitaliste et idolâtre de l’argent en puissance qui serait prêt à vendre parents et enfants pour un billet de plus.


Mais qui d’entre eux a raison ?


Je suis sûr que vous avez déjà compris.

Ces deux groupes de personnes se trouvent être complètement perdus dans un solipsisme, de jour en jour, toujours plus abyssal, dicté par un paradigme ploutophile (amour des richesses) en place aujourd‘hui.


La solution : le biomimétisme !


Il existe une algue très spéciale qui a pour particularité de contenir 100% des besoins nutritifs humains !



Le petit nom de cette fantastique petite algue ?

Dites bonjour à la Spiruline !


Le seul problème avec cette gentille petite algue est qu’elle consomme énormément, du coup, elle est difficile à produire.

Question :

Pouvez-vous deviner quel est le met préféré de mademoiselle Spiruline ?

Bingo, le CO₂!


Ainsi, en installant des serres à spiruline sur les toits où s’y échappe du dioxyde de carbone, nous pourrions nourrir toute la planète !


Dernière question pour aujourd’hui : C’est qui les débiles ?

Exemples concrets d’applications du biomimétisme :


1. Une femme en Afrique (d’on le nom m’a échappé) a eu l’incroyable idée de collecter le marc de café dans tous les villages qui lui étaient accessible, de le déposé sur des pierres et d’y faire pousser des champignons ! Aujourd’hui l’idée est reprise reprise un peu partout dans le monde et des dizaines de personnes font pousser des champignons sur du marc de café. Les champignons de cette femme d’Afrique sont considérés comme particulièrement succulents et sains. (https://mrmondialisation.org/ils-font-pousser-des-champignons-bio-sur-du-marc-de-cafe/).


2. Le marc de café n’a pas fini de nous étonner. En effet, il est également possible de produire des vêtements de bonnes qualité avec du marc de café ! (http://www.marcelgreen.com/article/le-marc-de-cafe-textile-davenir-2051#.W4aoC7hRU2w).


En une image, voici ce à quoi devrait ressembler l'avenir :



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