« Erets Israël comme héritage »
Introduction :
Les religions ont complètement dénaturé la Torah d’Israël, je me propose donc, comme il est le rôle de tout hébreu, descendant direct d’Avraham, d’Yts’hak et d’Israël (Yaakov), de rédiger une fois par semaine une véritable étude de Torah, avec les clefs de décryptage des maitres d’Israël authentiques.
Voici quelques clefs de compréhension :
1. Qu’est-ce qu’un ange dans la Torah d’Israël ?
Réponse : Comme l’a si bien exprimé l’inventeur de génie Nicholas Tesla, afin de comprendre les secrets de l’Univers, il nous faut raisonner en termes de champs de forces, de fréquences et d’énergie.
En somme, un ange est une force spirituelle qui est programmer pour une tache et ne dispose pas du libre arbitre.
2. « Au-dessus des autres », ce terme peut aisément être mal interprété. Comme tout le monde le sait, l’idiome d’une nation ne véhicule pas seulement des mots et des messages, mais aussi tout un paradigme, une façon de concevoir le monde, ainsi, dans les lois relatives aux rois d’Israël, il est dit que le roi est « au-dessus du peuple », les maitres d’Israël nous enseignent que le rôle du roi d’Israël est différent du rôle prêté aux rois des membres des Nations. En effet le roi d’Israël est responsable du bien-être et de l’épanouissement de chacun des membres de son peuple. Il est donc « responsable sur » son peuple. C’est ainsi qu’il faut comprendre le terme « au-dessus » dans le contexte monarchique dans la Torah d’Israël.
Les soixante-dix Nations sont régies pas des anges tutélaires :
À présent, avec l’aide du Créateur, je vais expliquer l’usage du terme morasha pour désigner Erets Israël. Lors de la création, Le Créateur décida souverainement que les soixante-dix Nations seraient confiées à des anges tutélaires (שרי מעלה), dont chacun veillerait au destin de l’une d’elles. Le sort d’une nation est ainsi lié à celui de son ange de tutelle. Si celui-ci est favorisé, alors elle l’est avec lui. Lorsqu’il « tombe », elle tombe avec lui. C’est ainsi que le verset affirme :
« L’Éternel châtiera les armées du ciel dans le ciel et les rois de la terre sur la terre. » (Isaïe 24, 21).
De même, Il répartit le monde entre Ces anges célestes, chacun d’eux se voyant attribuer la tutelle des contrées habitées par les Nations respectives. Tous ceci nous fut révélé par nos sages.
(Kabbalah : voir Zohar I 69a, II 6b, II 18a, II 46b, II 175a, II 232b. voir également Sefer ‘Hassidim 1160 et le commentaire Mekor ‘Hased).
Ce passage de la Torah nous enseigne combien un peuple doit rester connecter à sa terre, un peuple n’étant plus sur sa terre se trouverait inéluctablement déconnecter de sa source spirituelle et finirait par disparaitre, il en va de même de l’identité profonde d’un peuple, un peuple amnésique ne demeure pas longtemps sur la surface de la Terre.
Un seul pays cependant ne se vit pas attribuer d’ange titulaire. Le Créateur le garda par devers Lui en affirmant :
« Je conserve ce Pays sous Ma propre souveraineté et lorsque J’aurais trouvé un homme sur la Terre qui sera en résonance avec Ma volonté et Mon cœur
(langage anthropomorphe par voie pédagogique), alors Je le scellerai en Mon cœur et l’établirai dans ce Pays. Celui-ci sera gouverné par Ma seul providence, sans l’entremise de l’un des anges tutélaires à travers lesquels J’exerce Ma souveraineté sur les autres Nations. »
(Nehemie 9, 7-8).
Qui fut ce personnage ?
Ce personnage, ce fut Abraham notre Père. Celui-ci agit en conformité avec « le cœur » du Créateur.
Pour ceux qui se poseraient la question de savoir comment un Etre parfait peut-il donc avoir des désirs, car il semble évident qu’un être sans corps ni forme ne peut avoir de cœur !
J’ouvre une petite parenthèse explicative :
Il existe 13 axiomes Toraïque décrivant mathématiquement
(théorie des ensembles mathématiques) la réalité divine.
Il y est expliqué, entre autres, que Le Créateur n’a ni corps ni forme, nous allons expliquer cet aspect-là du Créateur de façon scientifique :
Etant mathématicien, je propose un raisonnement mathématique afin qu’il soit le plus clair et univoque possible.
Un raisonnement par l’absurde, nous allons supposer que Le Créateur dispose d’un corps et arriver à un paradoxe :
1. Le Créateur est infini (si non, il doit lui-aussi avoir été créé).
2. Le Créateur dispose d’un corps ou d’une forme (l’absurde).
3. Le Créateur est unique, il n’en n’existe pas d’autres (si non, il n’est pas omnipotent).
1∧ 3 --> Il n’a pas de limite, pas de définition, pas de contours.
1 ∧ 3 --> contredisent 2.
Fermeture de la parenthèse.
Ainsi, il nous est maintenant facile de comprendre que le message du Créateur est adressé aux Nations et pas aux religions, je dirais même que toutes les religions vont, par définition, à l’encontre du projet divin.
En effet, les religions se moquent bien des frontières nationales et des différents peuples, elles relient entre eux des membres de peuples qui n’ont rien en commun hors-mis leurs stupides croyances religieuses.
Ainsi, chaque peuple doit avoir sa propre terre, sa propre culture et sa spécificité, tous les peuples sont importants, différents mais complémentaires.
Les migrations, les assimilations, les exils, les ethnocides, les religions, les idolâtries en général, tout cela fait de notre monde un monde profondément malade, sans amour et sans compréhension.
La Torah poursuit plus loin et définie Yts’hak (Isaac) puis Yaakov (Jacob) comme seuls descendants d’Abraham (s’il y a des questions sur le sujet, je répondrais aux questions avec plaisir).
Le Pays d’Israël est affectionné car Le Saint béni soit-Il l’a choisi. Il est donné de constater que lorsque Le Créateur créa le monde, Il répartit les tutelles des différents pays entre les anges célestes et s’attribua le Pays d’Israël.
Comment le savons-nous donc ?
Moshé (Moïse) affirma :
« Quand Le Très-haut accorda leur héritage aux Nations, lorsqu’Il répartit les fils de l’Homme, Il fixa les limites des peuples d’après le nombre des Enfants d’Israël (Deutéronome 32,8).
Il s’attribua également à Lui-même le Peuple d’Israël, ainsi qu’il est écrit :
« Car l’apanage de l’Éternel c’est Son peuple ; Yaakov est le lot de son héritage
(ibid. 32, 9).
Le Saint béni soit-Il déclara :
« Puisse Israël qui est devenu mon apanage, hérité du Pays dont j’ai fait mon apanage (Midrash Tan’houmia, Reéh, 8).
Je conclurais ce petit cours par deux questions réponses :
1. Qu’el est le rôle d’Israël que signifie « peuple élu » ?
2. Qu’en est-il de l’hébreu exilé, le juif ne vivant pas en Israël ?
Réponse :
1. Le véritable rôle d’Israël est de gouverner Les Nations, non pas tel un rois des Nations, mais tel un roi d’Israël, cela signifie qu’Israël a pour devoir et rôle de guider les Nations et leur permettre de se reconnecter à leur source spirituelle afin que chaque individu, au sein de chaque peuple, soit épanouie et heureux. Israël doit apporter l’innovation technologique et les valeurs morales à toutes les familles de la Terre et ainsi servir de lumière aux Nations.
2. Le Talmud décrit l’hébreu ne vivant pas chez lui, en Israël, tel un idolâtre, le texte ira jusqu’à affirmer que cette personne n’a pas de Dieu…Apres les explications ci-dessus, je pense que tout le monde a compris pourquoi, impensable pour un peuple de jouer son rôle hors de son territoire national.
Bonne semaine à tous, Yashar-Ël